Bar du cuirrassé "Yellow sunrise" [Comme au bon vieux temps]

Le bar du destroyeur était désert. enfin presque désert. Assis au comptoir, un minieh buvait un cognac tranquillement, quand une porte s'ouvrit derrière lui, laissant entrer une personne dont les pas résonnait sur le sol métallique du bar.

Libre... à nouveau...
Un gars m'avait amené en navette jusqu'à un vaisseau militaire. Pas la peine de lui poser des questions, lui-même savait à peine ce qu'il faisait là.
J'allais au bar, voir si je pouvais retrouver des connexions.
Et qui voilà t'y pas qui est assis au comptoir... Je sais pas combien il y a d'employés dans notre... profession, éparpillés dans tous les orifices de la galaxie, et il a fallu que je retombe sur celui-là !
Je m'approchais de lui, mes semelles blindées cognant contre le sol métallique. Je m'y ferais jamais, à cette armure ! J'avais l'impression de marcher pieds nus.
"Quand même, pour un des mecs les plus recherchés du secteur... T'es pas si dur à trouver !"
Je m'avançai et m'arrêtai à coté de lui.
"Je voulais pas rater ça !"
Je relevai ma visière.
"Aikka T, le héros de Volkia !"

J'était tranquile en train e me siroter un bon petit cognac dans ce bar désert quand j'entendis une porte s'ouvrir derrière moi je posais délicatement mon verre comme si de rien étais

"Quand même, pour un des mecs les plus recherchés du secteur... T'es pas si dur à trouver !"
l'inconus continuais de s'approcher, lentement je faisais glisser ma main vers un de mes pistolets, placé a quelques centimètres de mon verre. Il fallait y aller doucement pour pas éveiller les soupçons
"Je voulais pas rater ça !"
Un bruit mécanique se fit entendre.
"Aikka T, le héros de Volkia !"

C'est a ce moment précis que j'ai reconnu sa voix. poussant un léger grognement, je repris mon verre.
Sahira Kigishima... Joli costard !

"Sahira Kigishima... Joli costard !"
D'un délicat revers du bras, j'écartais les verres et les bouteilles qui encombraient le comptoir à coté de lui. Je veillais toutefois à n'en mettre aucune par terre. Un peu de tenue, tout de même.
"On n'est jamais trop prudente."
Une de mes lames jaillit accidentellement de ma main. De l'autre main, je la rentrais. Saleté de contrôle sensoriel. La visière, j'arrivais sans problème à la manoeuvrer sans y toucher, mais pour les lames, la terminaison nerveuse s'emmêlait encore un peu avec les petits doigts.

"On n'est jamais trop prudente."

j'étouffais un rire à la remarque de la jeune ochaïs.

J'croyais qu'on t'avais mis au frigo depuis le coup dans le train sur Uria, a perpétuité.
Dit moi, t'as eu une remise de peine pour bonne conduite?

"C'est ça ! Je suis devenue une citoyenne modèle !"
J'attrapais un rakhoûn qui dormais sur une chaise et le lançais à l'autre bout de la pièce.
"ÎÎîîkh !!"
Je m'assis sur la chaise.
"Pendant mon... stage d'hôtellerie, j'ai appris tes exploits sur Volkia. Je suppose que tu te fais discret depuis, non ?"

"C'est ça ! Je suis devenue une citoyenne modèle !"
la jeune ochais envoya valser un rakhoûn qui dormais sur une chaise.
"ÎÎîîkh !!"

"Pendant mon... stage d'hôtellerie, j'ai appris tes exploits sur Volkia. Je suppose que tu te fais discret depuis, non ?"

J'étouffais un rire.
Bah la routine quoi... Mais ça me dit pas comment t'es sortie de taule.

"Bah la routine quoi... Mais ça me dit pas comment t'es sortie de taule."

Je regardais mon armure.

"Bah, je me suis évadée. La routine, quoi. Mais j'ai quand-même dû piquer cette armure et buter quelques types au passage..."

"Bah, je me suis évadée. La routine, quoi. Mais j'ai quand-même dû piquer cette armure et buter quelques types au passage..."

J'avais de plus en plus de mal à me retenir d'éclater de rire.

Belle histoire, mais tu oublies le passage ou tu séduis la belle mutante a six bras avant de t'échapper avec elle!
Sans dec, qu'est ce qui t'amène dans le secteur?

"Belle histoire, mais tu oublies le passage ou tu séduis la belle mutante a six bras avant de t'échapper avec elle!
Sans dec, qu'est ce qui t'amène dans le secteur?"

Je souriais.

"C'est une fille bizarre qui m'a harponnée en me disant qu'elle avait un travail pour moi. Apparemment, ils manquent de personnel d'agrément."

"C'est une fille bizarre qui m'a harponnée en me
disant qu'elle avait un travail pour moi. Apparemment, ils manquent de
personnel d'agrément."

Je redevenais subitement sérieux.

Alors il semblerais que nous ayons le meme employeur. D'ailleurs elle aurait déjà du se pointer. Enfin bref, j'te sert un verre?

"C'est pas de refus, merci."
J'attrapai un verre derrière le comptoir et le tendis tandis qu'il le remplissait.
"Donc, comme ça, on serait recrutés pour le même boulot ? Comme au bon vieux temps !"

"Cela ne vous dérangerai donc pas de partager ce verre avec votre employeur? C'est moi qui vous l'offre."
[désolé si j'utilise moi aussi le rose pour Taka]

C'était une voix douce et mélodieuse, au timbre cristallin. Cette voix appartenait à une belle jeune femme au long cheveux blond. Cette dernière s'était glissé subrepticement derrière vous, non sans garder une certaine distance de sécurité. Lorsque vos regards croisèrent ses grands yeux verres, elle esquissa un léger sourire amusé et sans attendre votre approbation elle s'assit au côté de Naifu.

Vous ne saviez pas ce qui vous dérangeait le plus chez cette femme: le fait qu'une belle blonde bien foutu vêtu comme une jeune cadre prometteuse déambule sans aucun complexes dans un bar miteux ou bien parce qu'il vous sembla durant un bref instant, alors qu'elle s'asseyait sur le tabouret libre, que ses pupilles étaient passés du vert à l'argenté avant de redevenir à leur couleur d'origine.

[Aikka, en temps que mimieh, tu peux lancer un jet de résistance]

Le membre 'AngellSkulls-Sama' a effectué l'action suivante : roll

'D20' : 15

"Cela ne vous dérangerai donc pas de partager ce verre avec votre employeur? C'est moi qui vous l'offre."

Alors vous voila mam'zelle. j'espère que vous aimez le cognac un peu fort. A et vous en faites pas pour l'offrir, on comptait pas le payer...

je replissais un verre avant de le faire glisser jusqu’à elle d'un revers de la main.

[jet de resistance]

[OH YEAH]

Ah et une dernière chose mam'zelle. Même pas en rêve.

Le membre 'Aikka' a effectué l'action suivante : roll

'D20' : 20

La jeune femme recula vivement, manquant même de tomber du tabouret, prise d'un subit malaise. Elle se rattrapa le plus dignement possible sans lâcher Aikka du regard, un regard où l'on devinait de la frustration, de la colère mais aussi de la surprise.
Elle attrapa machinalement le verre de cognac avant de le descendre d'une traite.
"Merci beaucoup, j'en avait fort besoin."
Sa respiration était encore irrégulière et on devinait une goutte de sueur perler sur son front qu'elle fit disparaître aussitôt en faisant mine d'attacher ses cheveux. Fixant son verre vide elle commença rassembler sa chevelure en queue de cheval.
"J'imagine que le cadre doit vous changer de ce que vous avez connu ses derniers mois. Le protocole, les mesures de sécurités, les contrôles, l'administration... au fait, vous n'avez eux aucun tracas avec les papiers que l'on vous a fournit, non?"

"J'imagine que le cadre doit vous changer de ce que vous avez connu ses derniers mois. Le protocole, les mesures de sécurités, les contrôles, l'administration... au fait, vous n'avez eux aucun tracas avec les papiers que l'on vous a fournit, non?"

"Vous dites ça à tous les gens que vous sortez de prison ? Enfin, bon, on m'a pas donné de laisser-passer. Mais tant qu'à m'échapper, j'aurais préféré un tas de paperasse à cette saloperie boulonnée !"

Une de mes lames se dégaina encore toute seule.

"@%$# de lames de *£%& !!!"

Taka soupira à la remarque de la soubrette et soupira encore plus fort lorsque la lame se dégaina toute seul.
"Goba, il a le don de choisir les têtes brulés... il me le paiera..."
Ce n'était qu'un murmure à elle même. Lorsqu'elle repris la parole, c'était avec une voix claire et un léger ton sarcastique.
"L'ARU est le modèle ultime de réinsertion dans la vie active, vous pouvez nous faire confiance là dessus... cependant, c'est plus délicat pour se réinsérer dans la vie civile... Si jamais vous espériez passer une vieillesse heureuse et calme, cela risque d'être compromis."

Elle remplit de nouveau son verre et en but une gorgée.
"Si vous aviez prit soin des papiers que nous vous avions fournit, vous sauriez qu'on vous a affecté à un peloton standard, avec un salaire standard, et une carrière standard. Mais plus sérieusement, est ce que vous seriez prêt à faire un travail plus "spécial"? Le genre de travail qui, en guise de salaire, ferra fermer les yeux sur la disparition de tous vos antécédents?"

"Si vous aviez prit soin des papiers que nous vous
avions fournit, vous sauriez qu'on vous a affecté à un peloton standard,
avec un salaire standard, et une carrière standard. Mais plus
sérieusement, est ce que vous seriez prêt à faire un travail plus
"spécial"? Le genre de travail qui, en guise de salaire, ferra fermer
les yeux sur la disparition de tous vos antécédents?"

Je ne put m’empêcher d'avoir un rictus.

Et si vous arrêtiez de nous prendre pour des cons. Si vous nous avez fait cherchez des coins les plus paumés de cette galaxie C'est pas pour faire un boulot simple. des péons désespéré prêt a crever pour lutter contre le pandora vous en avez des tas partout. Nous donnez pas l'illusion d'un choix que l'on a pas. Parlez nous plutôt de ce que votre grand manitou à prévu pour nous.

Taka répondit au rictus de Aikka par un sourire enjoué.

"Oh, mais ne vous méprenez pas, je ne vous prends pour rien du tout. A part ce que vous êtes. Vous savez pourquoi nous recrutons des hommes "spéciaux" comme vous? C'est pour éviter que le Pandora Hand ne le fasse avant... Et dans l'optique où vous refuseriez leur offre, ils vous transformeraient en décérébrés..."
Son sourire s'effaça.
"Je considère pour ma part qu'on n'a pas besoin de gens comme vous. On a plus besoin de vrai patriotes que de criminels. Sauf que les patriotes n'ont pas vos qualités. Cependant, je ne décide pas de la stratégie de recrutement. Vous n'êtes à mes yeux que des bombes humaines que l'on tente désespérément à canaliser et à faire exploser au bon endroit. Et hélas, 80% des types qui forment ma section en sont..."
Elle se redressa sur son tabouret et s’étira.
"Enfin, ce n'est que mon opinion..."

Elle reprit la parole en affichant de nouveau un sourire enjoué.
"Concrètement, ce que l'on attend de vous c'est de croire aux fantômes et d'en devenir. Des êtres invisibles qui frappent fort, de manière méticuleuses, sans laisser de traces apparentes. Des fantômes qui laissent derrière eux un sillage de mort. Je pense que vous n'aurez aucun mal à remplir ces critères n'est ce pas?"

[Voulez vous compléter ou bien passons nous à la suite?]

"Oh, mais ne vous méprenez pas [...] ils vous transformeraient en décérébrés..."

"Vous voulez dire qu'ils nous ruineraient notre vie, nous couvriraient d'implants artificiels dont nous ignorerions la nature et l'utilité, et que nous serions obligés de suivre leurs instructions à la lettre, dans la crainte qu'un de ces implants ne nous cache des surprises ? C'est vrai que je n'ai aucune envie de vivre ça!"

"Je considère pour ma part [...] Enfin, ce n'est que mon opinion..."

"Il fallait pas choisir ce métier. A moins que vous n'ayez eu autant de choix que moi."

"Concrètement, ce que l'on attend de vous [...] vous n'aurez aucun mal à remplir ces critères n'est ce pas?"

Fantômes... Je suis déjà tombée, condamnée pour plusieurs siècles au fond d'une prison impénétrable, et je suis quand même parvenue à en traverser les murs, pour revenir hanter les pauvres mortels.

"Je vous garantis pas pour l'invisibilité. Par contre, pour le reste, j'ai souvent vécu sur ça. Vous seriez surpris de la liberté que l'on laisse à une jeune fille habillée en soubrette !"

Taka souriait à Naifu, mais avec bienveillance.
"Heureuse de vous voir motivée à ce point, miss Maido. J'ai moi même du mal à l'être."
Elle bu une grande gorgée de cognac avant de reprendre.
"Et je suis heureuse que nous ayons la même vision de notre présence ici."

Elle se redressa, l'air las.
"Bien, si vous n'avez pas d'autres objections, je vous laisse alors vos passes..."
Elle passa derrière le comptoir, derrière lequel elle s’accroupit un bref instant avant de réapparaitre avec deux communicateurs tactiques en main.
"Tous juste livrés, fréquence privée utilisée que par nos services. Toutes les informations et les ordres de missions seront communiqués au compte goutte par ce gadget. Interdiction de le refourguer contre un quelconque objet, vous n'aimeriez pas qu'un fantôme surgisse de votre placard, de sous votre lit ou même de la cuvette des WC que vous vous apprêtiez d'utiliser pour vous communiquer les ordres."

Elle nous tendit deux passes. J'en prit un dans la main. Un texte s'afficha sur ma visière, m'indiquant que le dispositif était reconnu, et me montrant à quel endroit du casque se trouvait la prise d'adaptation. Je le branchai. Le dispositif s'intégrait parfaitement, et dépassait à peine.

"Bon. Je suppose qu'en plus, on devrait faire un formatage de la mémoire, au cas où il resterait un message enregistré complètement inintéressant, qui parlerait de profiteroles et d'un endroit banal du vaisseau, où rien ne nous attendrait ?"