refectoire du vaisseau Yllancar [fin shield of criia]

Veniciano semblait avoir trouvé quelque chose, à la plus grande joie de Soka. Enfin une bonne nouvelle dans ce monde de merde... et comme une piqure de rappel, Sugart planta de nouveau ses crocs dans sa main...
"Mais, lâche moieuuhhhhhhhhh!"
*Aiiiiiiiiie! Putin sa race! Tu vas vraiment t'en prendre une, salle gamine!*
"Aiiiiiiiiiie! Putin sa race! Tu vas morfler, morpion!"
Lorsque la petite se mit à pleurer, le gnoll se retrouva déstabilisé: il était en train de rentrer dans son jeu, et il le savait, elle allait le faire passer pour le méchant de l'histoire. Il se contrôla tant bien que mal, serrant les dents et les poings, il se contenta de déposer la pilote au sol.
*Cesse donc de pleurer petite, tu vois, je ne te veux pas de mal!*
"Arrêtes de chialer, c'est bon! C'était pas sérieux..."

Le groupe retourna sur ses pas, Sugart caché derrière Veniciano, ne lâchant pas une seul seconde le manatahenne, fixant le gnoll avec un regard mauvais. La troupe fît attention à chaque couloirs, vérifiant à chaque virages de ne pas retomber sur Armando. Fort heureusement, il n'y avait plus traces du Tesras...
Vous arrivez de nouveau devant la porte du bureau de recrutement et de nouveau, la voix caverneuse et bourru sortit de l'interphone.
"Qu'est ce que c'est encore?"
Soka grimaça face à la qualité de l’accueil. Il s’éclaircit la voix avant de prendre la parole.
*Très cher, pardonné moi de faire intrusion dans votre paisible quotidien, mais j'ai ici une requête qui demanderai votre entière attention. Vous seriez fort aimable de m'ouvrir, afin que nous puissions discuter en toute sérénité.*
"Ouaich, j'vien pour m’enrôler."
Les portes s'ouvrirent, et le gnoll pénétra à l'intérieur.
Une fois les portes refermés Sugart vous regarda d'un air courroucé.
"Veni-Veni, ton copain, et ben, c'est qu'une grosse brute!"

Le recruteur grimaça lorsqu'il vit le gnoll faire irruption dans la pièce: il analysa Soka de haut en bas, ses pattes nus, sa veste rouge taché, son épaisse tignasse graisseuse, son bleu de travail délavé... Il avait été fort civique avec Veniciano, mais là, trop de préjuger se bousculèrent dans sa tête, il en perdit toute politesse.
"Oui?" grogna-t'il
Détecteur de connard en branle! Parfait. Soka était lui même remonté, ça n'allais pas trainer!
*Il me semble que j'ai déjà (à l'insu de mon plein grès) évoqué le sujet de ma visite: l'escouade dans lequel j'ai été affecté n'est plus, je cherche une nouvel affectation.*
"Mes potes se sont fait crever sur le battleground, j'ai plus de casba où crécher, t'aurais pas un yautu pour moi?"
Le recruteur souri méchamment.
"Aaaaaah! Navré cher monsieur, j'ai oublié mon dictionnaire racaille/Tesras à la maison, pourriez vous répétez la phrase je vous prît?"
*Non de Héa! Il me prend vraiment pour un con!*
Soka respira à fond avant de continuer.
*Bon, je réitère ma demande: je souhaite être réaffecter, mon escouade n'est plus. Est-ce si difficile à comprendre?*
"Je dis, j'ai besoin d'une autre escouade, c'est bon là?! Escouade à moi, capoute, plus, finis! Toi comprendre moi?!"
Soka grimaça. Ça lui avait échappé...
"Voilaaaaa! Moi mieux comprendre toi quand toi parler normalement. Maintenant toi dire nom à toi."
Il s'était réinstallé et avait pianoté sur son clavier, toujours en fixant le gnoll. Ce dernier, se tenait sur le bureau et plongeait ses yeux dans celui du recruteur. Il articula chaque syllabes.
*Je me nomme Soka Sotak Bronk-Tokuruku-Chlap.*
"Soka Sotak Bronk-Tokuruku-Chlap."
"Hey! J'ai demandé que ton prénom, pas celui de toutes la famille!"
*C'est mon nom crétin!*
"C'est mon nom connard!"
"Hé, baisse d'un ton, sinon j'te met aux fers!"
Le poil de Soka était hérissé. Il pensait qu'il avait l'habitude, mais c'était toujours comme ça: il venait des bas fond de Tibérian, donc, c'était une sous merde. Il n'était pas rare que de tels comportements sois adopté par des épiciers ou des commerçants proches de la banlieue, mais il ne s’attendait pas à en retrouver un ici, dans la haute organisation de l'ARU, armée qui regroupait tous les peuples des étoiles. Il respira à fond.
*Je me nomme Soka Sotak Bronk-Tokuruku-Chlap.*
"Soka Sotak Bronk-Tokuruku-Chlap."

Le vétéran se calma lui aussi, tapa mollement le nom imprononçable, faisant défiler une liste. Un petit bip ce fît entendre.
"Ah? Ah ouais... T'es déjà de la maison."
Il afficha le dossier de Soka et pianota encore et interrogea le gnoll.
"T'es le seul survivant de ton groupe? Sure?"
*Sure*
"Sure."
Le recruteur fît défiler une liste. Il savait qu'il avait été con, c'est pour cela qu'il voulait clore l'affaire au plus vite et ne plus en parler. Il fît défiler les dernières affectations... Tempest? Allez, pourquoi pas, ça lui fera les pieds!
"Bon. L'escouade Tempest demande un mécanicien. C'est bien votre spécialité non? Alors c'est réglé."
*Hey! C'est louche tous ça, tant de précipitation. N'aurais-je pas le droit à quelques informations?*
"Hey! Minute, c'est qui ces gus là?"
Il arracha une feuille sortit de l'imprimante et la tandis au gnoll.
"T'inquiètes, t'occupes, je gère, contente toi de signer là, j'enverrai ton dossier à ton supérieur."
Le jeune gnoll se résignât. Il prît le stylos des doigts du Tesras et signa au bas du document. Le papier stipulait qu'il était officiellement membre de l'escouade Tempest, sous le commandement d'un certain Kselgin. Advienne que pourra!
Il quitta la salle sans un mots de plus, sans un regard. Le recruteur le salua d'une voix froide.
"Bonne soirée."
*C'est cela oui...*
".... 'soir."

Il se retrouva de nouveau devant Veniciano, qui l'attendait devant la porte. Enfin un visage accueillant. Il se massa les épaules, afin de cacher son embarra et grogna longuement. Il se sentait plus fatigué qu'en colère, et cela l'étonnait lui même.
*Quel sale type...*
Il se rendit compte que Veniciano le dévisageait: il devait vraiment tirer une tronche abominable. Soka secoua la tête et se ressaisit, souriant à son camarade tout en tapant une de ses poches d'où sortait un tintement métallique.
*Affaire classé! Que dirais tu d'aller boire un verre? Je te l'offres!*
"C'est fait. Cassons nous d'ici, j'ai soif, j't'invites!"
Son regard tomba sur la petite pilote, toujours caché derrière Veniciano.
*Allez, je ne suis pas rancunier! Tu es la bienvenue toi aussi!*
"Viens aussi si tu veux, ptiote."

[1.5/2: se reposer... là où on pourra boire!]

Pendant la réunion de Soka, je m'était efforcé de reconforter sugart , sans grand succes cela dit car lorsqu'il sortit, elle se cacha de nouveau derriere moi, le gnoll me proposa un verre qui ma foi, était le bienvenue.

"C'est d'accord Soka, allons boire un verre ! Tu viens avec nous Sugart ?"

[ nop j'ai rien à ajouter ou à modifier sur le séjour d'hospitalisation ^^ on peut continuer ^^ ]

J'avais passé plus de trois jours alité dans l'infirmerie. Il fallait dire que j'avais été pas mal amoché durant le conflit, mais je n'étais pas le plus à plaindre dans l'histoire: J'avais vu défilé biens des patients en état plus critique que moi entre deux anesthésie ou somnolence dues au médicaments, dont le charismatique armurier qui ne semblait plus trop en forme, affublé de nombreuse machines, mais je ne saisissait que des bribes des histoires de chacun, étant incapable de statuer sur l'état de l'un d'eux. Quatre jours ... J'étais enfin sorti et il ne me restait plus que trois jours avant de devoir retourner au hangar pour le rendez vous qui m'avait été fixé. Sur conseil des médecins, je restais dans le réfectoire transformé en dortoir improvisé pour la journée. Enfin, ce n'était pas à mon habitude d'écouter ce type de conseils, mais j'avais besoin de réfléchir, de me poser un peu et de penser à la suite des évènements au calme et surtout avec les idées claires. J'étais donc allongé sur le lit de camp qu'on m'avait attribué, regardant le plafond taché dont ne sait quelle substance et jetant un oeil à gauche ou à droite de temps à autres, interpellés par des voix qui s'élevaient plus haut que d'autres ou encore un groupe qui se riait d'être sorti vivant de cet enfer. Parmi ceux installés ici, je reconnaissais quelques visages du premier réfectoire, dont l'imposant Orcus avec qui j'avais confondu Taka, qui d'après sont regard m'en voulait encore ... Je riais doucement en imaginant en quoi l'un pouvait ressembler à l'autre ...

Mais souvent, ces pensées futiles étaient remplacées par des plus sérieuses. Celles traitant du GERR. J'essayais d'assimiler du mieux que je pouvais l'identité et le rôle que je devais endosser. Officiellement, j'étais affecté à l'Asmodeus habituellement mais envoyé sur place pour représenter l'escouade de Corentès Alvaro. Officieusement, j'appartiens à l'escouade Eclipse, dont les membres me sont pour le moment inconnus ...
Tout ce qu'il fallait, c'est que je ne m'emmêle pas les pinceaux lors de discutions avec des membres lambda de l'ARU ... Jusqu’à ce que je m'endorme, c'était ce même va- et viens mental. Le lendemain matin, je m'étais levé reposé, et d'attaque. Les infirmiers m'avaient conseillé de ne pas trop forcer les premiers jours. Je partais donc tranquillement à la recherche de l'armurerie. après quelques couloirs, embranchements et autres hall, j'arrivais enfin à destination. je passait ma main devant l’interrupteur de la porte qui faisait coulisser cette dernière, laissant la voie libre pour entrer. Une sonnerie avait retenti à mon entrée, mais personne n'était derrière le comptoir ou dans ce qui était visible de la réserve. Toutefois il me semblais entendre des bruits de ranement venant de cette dernière. Je m'avançais pour me faire entendre un peu mieux.

" Vous êtes ouverts ? ................... Y'a quelqu'un ... ? "

[Neko]
L'armurerie du super Destroyer Ylancar était vaste et bien fournit: une large salle, composés en comptoirs protégés par
un solide grillage, laissant apercevoir les étagères des entrepôts
derrière, entre lesquels s'affairent une dizaine d'armuriers. Les
calibres les plus modestes passaient directement par le guichet, les
lourdes pièces passaient par un large sas sécurisé. Des caméras
étaient postés dans la salle et dans l'entrepôt, afin d'éviter touts
débordement.
Il n'y avait que peux de monde à cet heure ci, seul deux vigiles étaient présent et s'ennuyaient fermement. Il ne firent que lever les yeux à votre arrivé, sans vous saluer, et préférèrent retourner à leur méditation.
Un Zangiadori se présenta au comptoir et vous interpella.
"Bonjours! Vous désirez quelques chose en particulier, ou voulez vous voir notre stock?"
Le jeune Zangiadori prononça sa phrase machinalement, tel un robot, le regard las et fatigué. Il semblait manquer de sommeil, ou alors fatigué par son travail. Pourtant, ces collègues derrière, semblaient bien se porter...

Mon camarade me passa une savonnette.
"Merci, camarade Jeff."
"Au fait, Natacha, as tu retrouvé tes camarades?"
"Eh, bien, je suis passée au réfectoire, avant l'entraînement, pour essayer de retrouver leur trace. Tout mon bataillon a été porté disparu, moi y compris. Je n'ai aucune idée de ce qui peut bien leur être arrivé."
"Ah... Euh, désolé."
"Ce n'est pas grave, camarade. C'est la guerre. En revanche, j'ai croisé ma mère."
"Ah ?! Ta mère aussi est dans l'ARU ?"
"Oui. Elle sert comme Cosaque. Elle avait été appelée quand j'avais deux mois."
"Elle a servi tout ce temps ? T'as quel âge ?"
"Dix-huit ans. J'ai été recrutée un peu tard."
"Dix-huit ans de service ? ça dure combien de temps, chez vous ?"
"Le temps de gagner une guerre. A croire que vous n'avez aucune idée du prix de la victoire !"
Il ne répondit pas.
"Désolée, camarade."
"Non, ce n'est pas grave. Enfin... Vous êtes tous comme ça ?"
"Mon père est Commissaire de la Reine. Il m'a enseigné les valeurs des vrais combattants et des héros Nordens."
"Ah, c'est pour ça..."
"Enfin, tous ses enseignements ne se sont pas montrés exacts. A commencer par... la technique."
Je lui repassais la savonnette par-dessous la cloison.
Il me manquait quand même quelque-chose.
"Au fait, camarade-Jeff, pourriez-vous aussi me prêter votre serviette ?"
"Oui, mais arrêtez de me regarder par-dessus cette cloison !!!"

Parmi tous les lieux réservés aux soldats et aux membres d'équipages, c'est à dire les douches, l'infirmerie, les latrines, les cabines, les réfectoires et la salle de muscu, la salle où se trouvait Veniciano et Soka était sans doute la plus animé à l'heure actuel: un des réfectoires du vaisseau était spécialement dédié au culte de la détente alcoolisé et la franche camaraderie, ponctué très rarement par le culte de la violence gratuite, des jeux de hasard et du tripotage de fesses sauvages. C'est d'ailleurs pour cela qu'il n'y avait pas de serveuses, elles risquaient la crise de nerfs...
Toutes les tables étaient prises, de grand groupes s'étaient formés en table de dix ou moins, où chacun étalaient leurs exploits durant la bataille, leurs sueurs froides, leurs détresses, leurs moments de lâchetés et leurs larmes pour les frères tombés. Il y avait donc de tout, au groupes morose et triste, pleurant la perte d'un camarade, jusqu'aux tablés hilares et déchainés, trop heureux d'être en vie, en passant par la tablée qui fêtait la 5ème balle qui s'est fiché dans le cul du sergent...

Veniciano, Sugart et Soka durent lutter pour tirer des tabourets en face du bar, fort heureusement les buveurs étaient courtois et encore peux alcoolisés et leur firent de la place. Un des barman, un homme fauve, qui officiait sur une portion du long comptoir ovale de 20 mètres de long qui occupait tous le centre de la salle plongé dans la fumée de cigarette et une légère pénombre, (les néons en état de marches étaient effectivement bien rares) vît le groupe arrivée avec suspicion et fronça carrément les sourcil lorsqu'il vît la petite Bewulf prendre place à côté de Veniciano, le plus loin possible de Soka.
"Hey les gars, on a beau être entre sauvages et tête brulés, j'ai tout de même un credo, je sert pas d'alcool aux mineurs! J'suis père de famille moi, je sais à quel point l'éducation est importante pour la jeunesse et c'est pas vraiment un coin pour une gamine."
Sugart fît son plus adorable sourire.
"Mais je veux pas d'alcool monsieur. Yool, il m'a dit que c'était pas bien de boire de l'alcool, même à son age." Elle fît les yeux doux "Je veux un sirop de fraise s'il vous plaaaaaait!"
Le gnoll secoua la main pour disperser la fumée.
*Voyons, il n'est nullement question de faire un enfant, vous vous méprenez, elle juste un soda.*
"Cool gars, tu vois, elle carbure au sucre, pas au sucre fermenté."
Un autre barman passa par là et appela le fauve, qui se grattait la tête, l'air perplexe.
"T'inquiètes, je l'ai déjà vu la petite, elle traine toujours dans les pattes de Alderflug, elle a l'habitude du coins."
L'homme fauve haussa les épaules et servit le soda.
"Et pour vous, ce sera quoi?"
*Un panaché je vous prie*
"Panach!"
Veniciano, le Barman, ainsi que d'autres buveurs fixèrent le gnoll d'un air choqué.
*Et bien?! Il n'y a aucune honte à commander un Panaché pour ouvrir les hostilités!*
"Quoi?! Faut bien commencer mollo!"

Après le verre de Panaché, on enchaina avec deux bières et un petit ballon de skouma, et on rajouta à la gamine un jus d'orange. [Ven, tu me dira tes consommations]
Sugart chantonnait en sirotant son jus de fruit, le regard et l’ouïe aux aguets, écoutants toutes les conversations. Elle compatit un peu à l'histoire du gnoll, qui à force de boire, avait déballé ses mésaventures dans le centre de recrutement. Ce dernier commençait à parler avec de plus en plus de difficultés, et il entama vaillamment la troisième bière.
*Et c'est toujours pareil! On vous traite comme une merde simplement parce que vous avez le malheur d'être croisé avec une hyène! Sérieusement, la race gnollesque ne pourra jamais sortir de ce bourbier si, même en dehors de la zone, on vous considère comme des délinquants en puissance!*
"Eeeeeet comme d'hab! On vous prend pour d'la meeeeeeeerde, 'ce que vous z'avez le malheeeuuur d'avoir une tronche de hyène pourris! Chanmé, on risque pas d'faire d'effort
si, si, si, même hors zone, on nous prend pour des cailleras!"
Il but une gorgé de sa pinte et rajouta.
*En plus, il ne m'a donné aucunes informations sur cette fameuse escouade Tempest. Il me laisse en terrain inconnu, je n'ai plus aucuns repère!*
"En plus, ch'ai pas qui sont ces zigotos de Tempest, là! Il m'laisse m'démerder, et chais rien d'ces petys, ni à quoi ils ressemblent, j'vais m'retrouver mépau parmi eux!"
A sa droite, un Tesras au cheveux blond quitta son verre de whisky du regard, et parla d'une voix triste et mélancolique.
"Tu râles parce qu'on te change d'escouades? Ce serait mon rêve de changer de crémerie, mais ils me refusent cette joie. Qu'est ce que ferais pas pour me retrouver en poste sur ma chère et tendre terre natale, à Dowtown, ou autre, et revoir les amis et la famille. Ça fait des lustres que j'ai pas eux de permissions..."
Soka leva sa pinte bien haut au ciel et porta un toast.
*A touts les amis, tous les membres de la familles et les petites amis qui attendent impatiement notre retour triomphale!*
"A touts les potes, les vieux et les gonzesses qui pensent bien fort à nous en c'moment!"
Le Tesras baissa la tête et se la prit entre ses mains, fixant de nouveau son whisky.
"Moi, ma petite amie, ça fait un an qu'elle ne m'écrit plus..."
*A toutes les petites amis qui ne nous écrivent plus!*
"A toutes les gonzesses qui se sont trouvés un aut mec!"
La tête du Tesras s'effondra contre le comptoir, en poussant un long soupir plaintif.

[Bon... moi j'ai fait une partie de RP pour le repos. On continue, ou on passe?]

[pourquoi pas continuer ^^ c'est toujours plus sympathique]

En arrivant au bar, le barman nous vit arriver et dit a Sugart qu'elle ne pourrait pas boire d'alcool, normal après tout, c'est une gamine, par contre moi, je pris ma commande.

"Une bouteille de rhum ste plait mec !"

On était la pour se détendre, alors autant se lacher un peu, j'écoutait ensuite les récits de Soka et enfin la discussion de celui ci avec un tesras bien malheureux, j'alla donc le voir.

"hola mon gars, pleure pas, si elle ne t'écris plus, c'est qu'elle te mérite pas ! fais un peu la fête au lieu de chialer ! Et toutes facon, tu comprendras vite...qu'une femme...ne vaut pas une bonne bouteille de rhum !
Hey patron ! une autre bouteille par ici !"

Je continuais de boire tout en observant tout le monde, ainsi que Soka et Sugart, les seules personnes amicales que j'avais vu pour l'instant a peu prêt.

Une fois la douche terminée, je me rhabillai, me contentant juste de l'uniforme. A bord du plus redoutable vaisseau de l'ARU, nul besoin de ma cape et de mon masque à gaz, que j'attachai à mon sac.
"Merci beaucoup pour l'entraînement et le matériel, camarade Jeff."
"Matériel ?"
"Oui, le savon, et la serviette."
"Oh, ce n'est rien. On fait ça, entre compagnons d'armes."
"Nous aussi. Je dois m'engager à nouveau dans une unité, pour poursuivre la guerre.
Mais pour l'instant, je suis fatiguée, je dois me trouver une cabine, pour me reposer un peu."

[Je laisse les MJ gérer MacPleguiss.]

[Natacha]
"Nous aussi. Je dois m'engager à nouveau dans une unité, pour poursuivre la guerre.
Mais pour l'instant, je suis fatiguée, je dois me trouver une cabine, pour me reposer un peu."
L'esprit du Tesras ne fit qu'un tour, et il ne put s’empêcher de rajouter vivement:
"Ah! Mais si tu veux tu peux dormir..."
Il se retint au dernier moment, le visage écarlate, mort de honte. Ca lui avait vraiment échappé. Il n'osait même pas imaginer la tête que pourrai faire son très cher colocataire, ce brave Rocky, si il se ramenait avec la Norden dans la cabine... et, soyons sérieux, cabine à deux place, il faudrait que l'un dorme au sol... à moins d'endormir le Taré?
Chassant ces pensées malsaines de sa tête, il tenta de reprendre son sérieux en bafouillant.
"... dans le second réfectoire. L'amiral Yarvin a fait installer un campement de fortune pour ceux qui n'ont pas de cabines et qui ne peuvent pas rejoindre leur vaisseau mère et pour tout ceux n'appartenant pas à l'ARU. Je peux te montrer où ce trouve la salle..."
C'était l'excuse la plus bidon qu'il ai put trouver, mais il faisait tout pour faire durer l'instant...

MacPléguiss vous mena à la salle en question, un vaste amas de lit de camps, où des soldats soucieux discutaient à vives voies, certains clamant leur colère ou leur peine contre les ennemis qui les ont séparer des leurs... certains à tous jamais....
A l'entrée du camp, le Roux se tenait mal assuré: il n'ont pas pu séparer homme et femme? C'est quoi cet connerie? Et si jamais quelqu'un voulait du mal à Natacha? Il se souvint alors qu'elle se jetait sur les kurgs avec un pied de biche, il essaya de se rassurer en pensant qu'un abrutit un peux trop chaud n'était pas une menace...
"Voila, c'est ici. Tu sauras te débrouiller pour retrouver le bureau de recrutement?"
Il se frottait distraitement le bras.
"Peut être... je pourrais te montrer le chemin demain? Ici, à la même heure?"
[Natacha, à toi de donner la réponse et de décrire la durée de ton repos, histoire que je cale bien la chronologie]

"Bon, et bien, à la prochaine."
Avant de partir,il se retourna et rajouta.
"Si jamais tu as besoin d'aide, ma cabine c'est la 52, dans l'aile nord." Il repartit en direction du couloir.

[Action de repos: 1/2 point dépensé, recouvre tous ses PV]

[Neko]
L'armurier Zangiadori ramassa le magnum, le canon scié et la boite et les regarda attentivement, toujours avec de petits yeux ensommeillés.
Appela un collègue à l'autre bout de l’entrepôt et lui donna la boîte métallique à analyser.
"Je peux vous refaire le plein pour les cartouches du canon, 6 cartouches, pareille pour le magnum, je vous complète le barillet avec 3 cartouches. On vend les cartouches de canon scié, calibre 12 pour 10 fehus la cartouche. Autrement, dans le même genre, on a un fusil de chasse pour 75 fehus et un trenchgun pour 130. Autrement, dans le genre silencieux..."
Il hésita quelques instants.
"... Je crois qu'on a reçu un modèle de Berretta avec silencieux, pour la modique somme de 80. Je sais pas pourquoi vous me demander ça... Oh! Zut! C'est pas mon problème après tout!
Concernant votre kukri, je peux vous en proposer un deuxième pour 35 ou vous échanger celui ci contre un modèle avec une lame cranté pour 10 fehus."
Il vous regarda de haut en bas, s’arrêtant blasé devant votre T-Shirt à moitié déchiré. Il hocha la tête.
"Vous êtes passé dans une tondeuse? Va falloir retrouver de quoi vous fringuer! Et j'ai peut être la réponse: il me reste des épaulières en cuirs et une protection pour le torse, à mettre sous le T-shirt... mais pour le vêtement, il va falloir vous débrouiller! Alors, que décidez vous?"

Le camarade MacPleguiss m'amena jusqu'au deuxième réfectoire.
De nombreux lits de camp avaient été installés pour accueillir les troupes embarqués pour l'opération.
"Tient, ça me rappelle le camp d'entraînement !"
"Voila, c'est ici. Tu sauras te débrouiller pour retrouver le bureau de recrutement?"
"Je n'aurais qu'à demander aux membres d'équipages. Je m'entend bien, avec les Nordens !"
"Peut être... je pourrais te montrer le chemin demain? Ici, à la même heure?"
Quelle étrange proposition. Enfin, s'il le souhaitait. Autant lui faire plaisir.
"Oui, si vous voulez ! Vous pourrez me montrer un peu plus les recoins de ce vaisseau !"
"Bon, et bien, à la prochaine."
"A la prochaine, camarade Jeff !"
"Si jamais tu as besoin d'aide, ma cabine c'est la 52, dans l'aile nord."
"D'accord, camarade Jeff."
Il repartit. Maintenant, j'étais seule. Enfin, façon de parler. Contre un mur, je trouvai un lit vide, sans armes, équipements ou objets personnels posés aux alentours.
Je posai mon sac et mes armes contre le mur, roulai ma cape pour en faire un oreiller, et m'allongeait. Aujourd'hui, j'ai perdu mon escouade, mais j'ai été recueillie par deux autres. Je me suis ré-équipée, j'ai livré mes premiers vrais combats dans l'ARU. J'ai failli mourir. J'ai appris quelques techniques de combat. Et MacPleguiss... Je ne savais trop quoi en faire. Il était grand, fort, robuste... Génétiquement intéressant.
Pour l'instant, j'étais surtout fatiguée. Et j'avais été blessée gravement. Plusieurs fois. Un peu de repos ne me ferait pas de mal.
Je dormit un peu.
[On va dire, 3-4 heures de sommeil]

[Natacha]

Remise sur pied beaucoup plus tôt que prévue [5 heures de repos, après s'être fait déchirer l'abdomen par une
falcata, ça fait un peut short, même pour un norden... Après un entrainement, de surcroit, tu as vraiment de l'énergie à revendre], vous vous décidez à retrouver le camarade MacPléguiss. Vous vous repérez aisément dans le vaste croiseur norden, lisant attentivement chaque panneaux afin de trouver le quartier nord. Vous vous retrouvée quelques temps plus tard, en face de la chambre 52. Vous toquez d’abord timidement. Aucunes réponses. Vous insistez. Vous entendez alors un grognement et la porte s’entrebâilla révélant Rocky Smith en caleçon. Le Tesras avait les petits yeux et la tête d'un zombie. Il fronça les yeux à cause de la lumière du couloir, aveuglé par les néons qui contrastait avec l'obscurité qui régnait dans la chambre. Une fois réveillé et habitué à la lumière il vous remarqua enfin et sembla prendre un coup de fouet: il hoqueta de surprise, en vous voyant postée devant la porte.
"Blondine? Mais... qu'est ce que tu fais là?"
Vous lui expliquez que le Roux vous avait proposé de vous accompagner jusqu'à la salle de recrutement. Le Taré se frotta l'arrière du crane, l'air perplexe et retourna dans la chambre. Il se dirigea vers la couche du Lochlandais et lui parla à l'oreille. Jeff émergea et regarda en direction de la porte. Voyant que ce n'était pas une mauvaise blague, il sauta littéralement du lit et s'habilla en toute hâte. Il mit quelque minutes pour retrouver une allure correct, même si ces cheveux étaient plus hirsutes qu'à l’ordinaire et des cernes naissantes apparaissaient sous ses yeux. Vous rejoignant dans le couloir, il vous sourit, l'air confus, tout en réajustant son kilt.
"Je ne t’attendais pas si tôt, tu récupères vite, dis moi?" IL ne put retenir un bâillement. "'Scuses..."

Il vous mena alors devant le bureau de recrutement, une large porte munis d'un interphone. Vous sonnez et vous vous faîtes annoncez. Une voix rocailleuse, avec une pointe d’irritation, vous répondit.
"Houlà! C'est la journée! Entrez, entrez, nous allons voir ce qu'on peut faire."
Les lourdes portes s'ouvrirent, révélant le bureau: une vaste salle où se trouvaient au moins six
bureaux munis d'un ordinateur, croulant sous une pile de dossiers et de
paperasse, des archives et des disquettes informatiques, les murs de la
salle étant tapissé par plusieurs affiches de propagandes plus ou moins
anciennes. Au bureau d'en face, un homme fort mais âgé, affublé d'une
grande moustache blanche tombante. Le fonctionnaire vous fît rentrer.
"Bien bien, ce n'est pas la première visite surprise de la journée mais passons, je ne veux plus repenser à l'autre..."

Le recruteur s'assit en face de l'ordinateur.
"Si j'ai bien compris, comme la moitié des gens qui viennent ici aujourd'hui, vous n'êtes pas de l'ARU mais on vous a ramassé... qu'à cela ne tienne, on a toujours besoin d'hommes! Ou de femmes..."
Il vous sembla que sa voix avait un ton bizarre: mécanique, comme un texte appris par cœur... et une certaine irronie? Il alluma l'écran et commença à pianoter sur le clavier, en affichant un air concentré.
"Bien. Nom et prénom"
[Natacha, tu complétera les réponses lors de ton post suivant]
Il inscrivit votre nom sur un fichier.
"Planète, pays, lieu de résidence, statut civile ou militaire?"

"Organisation militaire auquel vous apparteniez"
Il
enregistra les informations, avant d'ouvrir un autre fichier: une
longue liste se déroulait sur l'écran. Il vous regarda plus attentivement

"Armée norden? Vous devez donc déjà avoir pas mal d'expérience, vu à l'âge où ils recrutent."
Il chercha quelques instants parmi la liste
"Avez vous des insignes, une carte d'identité ou des papiers prouvant votre appartenance à l'armée?"

"Grade, spécialité."

Au
bout de quelques minutes de recherche, le recruteur afficha un sourire satisfait. De toute façon, avant même qu'elle ne donne son grade, avant même qu'elle ne donne sa spécialité ou son ancienne faction, il avait hypocritement déjà choisis la cible: les Tempests étaient à l'ordre du jour, plus vite on fermait cette équipe, mieux ça vaudra!
"Il
y a une escouade en formation. L'escouade Tempest. Le chef d'escouade est un certain Kselgin, et il y a une place vacante. Il leur manque un sniper, vous ferriez parfaitement l'affaire, qu'en dite vous? "

[Neko]
L'armurier analysa le magnum et hocha la tête, avant de bailler.
"Excusez moi... oui, bon, je disais, si vous laissez le magnum et les munitions, je vous fait une ristourne, je vous fournis trois chargeurs pour le Beretta et deux cartouches supplémentaires pour le canon scié. Prix d'ami. Pour les protections, et ben, je vous donne le prix et je vous les amènent quand même, ça vous laissera le temps de réfléchir: le plastron est à 25 fehus, la pair d'épaulière à 15. Je vais vous chercher tout ça."

Le Zangiadori semblait un peux plus réveillé et disparu rapidement loin dans l’entrepôt, s'extirpant à votre regard, vous laissant seul avec les vigiles blasés avec vous. Un silence gênant s’installa, qui n'était coupé que par des tintements métalliques et des bruits d'outils et de machines électriques venant de loin dans l’entrepôt.
L'armurier fut de retour avec le canon scié, 8 cartouches de calibre 12 rangés dans une boite, une grande boîte blanche et une plus petite, avec sur le dessus de la pile, des pièces d'équipements en cuir et les chargeurs de berretta. Le pauvre croulait sous le poids de l'équipement et failli renverser le tout en arrivant au comptoir, provoquant l’hilarité des vigiles. Il disposa le tout de votre côté du comptoirs, par l'ouverture au niveau du grillage.

"Voilaaaa. Canon scié avec munition, dans la petite boite, le Beretta et son silencieux, les cartouches, le kukri dans la longue... Et les pièces d'armures si..."
Il fut interrompu par un collègue, un swaradz, qui arriva en courant, l'air affolé vers le zangiadori. Il tenait la petite boîte métallique dans la main et se mit à hauteur de l'armurier, chuchotant dans son oreille. Au cours de la discussion, il pointa du doigts plusieurs fois la boîte puis Neko, les yeux du Zangiadori passa au fur et à mesure de la fatigue à l'étonnement, au point qu'il vous regardais d'air méfiant. Le sawardz fit un petit mouvement de tête aux vigiles qui se regardèrent d'abord, perplexe, avant de faire quelques pas, se rapprochant de vous.
L'armurier Zangiadori poussa les armes vers vous, mais il semblait stressé.
"Bien, cela fera 130 fehus, si vous prenez les pièces d'armures......."
Il hésita, semblant choisir ses mots avec soin.
"Au fait... la boite là, vous nous l'avez donner à l’analyser, comme ça, c'est donc que vous ne saviez vraiment pas ce qu'il y avait à l'intérieur... Ou l'avez vous trouvé?"

L'armurier avait réagi bizarrement comme le Swaradz qui avait rapporté la boite mystérieuse que j'avais trouvé sur le cadavre du Kurg. Les vigiles agissaient bizarrement depuis que le Zangiadori avait fait un signe de la tête. C'était louche, que pouvait bien contenir cette foutue boite ... ?

"Bien, cela fera 130 fehus, si vous prenez les pièces d'armures......."

J'acquiesçais pour lui faire comprendre que je prenais le tout. L'homme hésitait, il paraissait avoir perdu sa flemme qu'il arborait jusque là, et poussait avec crainte l'équipement acheté.

"Au fait... la boite là, vous nous l'avez donner à l’analyser, comme ça, c'est donc que vous ne saviez vraiment pas ce qu'il y avait à l'intérieur... Ou l'avez vous trouvé?"
" Sur un kurg avec un image que je voudrais chasser de ma mémoire à tout jamais ... Pourquoi, c'est quoi cet objet ... ? Ça peut être utile ou dangereux ... ? "

J'avais glissé en même temps les 130 fehus sur le comptoir et ne comprenais pas vraiment la réaction des deux armuriers qui semblaient assez surpris du résultat de l'analyse ...

" Bah ... , C'est quoi à la fin ? Restez pas muets ... "

[Neko]
" Sur un kurg avec un image que je voudrais chasser
de ma mémoire à tout jamais ... Pourquoi, c'est quoi cet objet ... ? Ça
peut être utile ou dangereux ... ? "
L'armurier ramassa l'argent . Votre réponse semblait avoir dissipé un terrible malaise, le Swaradz soupira en hochant la tête, le Zangiadori fît signe aux vigiles que tout allait bien. Ils se remirent à leurs postes sans broncher, mais tout aussi intrigué que vous. Tous semblaient beaucoup plus serein

" Bah ... , C'est quoi à la fin ? Restez pas muets ... "
Le sawardz s'avança vers la grille du comptoir et prit la parole à la place de son camarade
"Excusez nous si on a réagit bizarrement mais, voyez vous, normalement, lorsque quelqu'un se trimballe avec ça sur lui, c'est qu'il est pas net ou alors que c'est un espion du PandoraHand. Je réfute la deuxième, car vous n'auriez pas pris le risque de montrer ça à des professionnels si vous saviez..."
Devant votre air ahurit, l'armurier Zangiadori repris.
"Votre histoire comme quoi vous l'avez trouvé sur un kurg montre que vous êtes seulement la victime d'un quiproquo et d'un mauvais du sort. Je ne vais plus vous le cachez, votre "butin" est constitué de trois petits fragments de Ténébrites. Ne me regardez pas avec ces yeux, je vais vous expliquer. Au PandoraHand, il n'y a pas de véritable système monétaire, hormis quand il achète à l'extérieur. La plupart du temps, ceux qui sont puissant se servent, les autres baissent la tête. Mais il y a aussi un système de troc et d'échanges de bon procédés à ce qu'il parait. Et au sommet des valeurs marchandes au sein du PandoraHand, il y a la Ténébrite. C'est un métal précieux dont les propriétés nous sont inconnus à nous, les simples armuriers, il parait que seul le Pandora, les Enfants d'Ensom et les manatahennes serraient capable de forger ce métal. Quoiqu'il en soit, tous les hauts gradés se trimbalent au moins avec moins une arme faîte en cette matière. Ce kurg a certainement dû gagner un gros pactole, car même deux fragments ont une valeur, trouver un lingo entier de cette matière permettrait de s'acheter une motojet antigrav chez eux par exemple."

L'armurier vous montra la boite.
"Soyons franc, ici, personne ne trouverai d'utilités à ça. Si vous voulez, vous pouvez nous y confier, et s'arrangera pour faire partir ça dans les prises de guerre. Autrement, si vous essayer d'y revendre, seul des scientifiques ou des Enfants d'Ensom accepterait de vous les racheter. Mais, le garder sur vous, c'est à vos risques et périls."

[Veniciano et Soka]
La soirée s'avança un peux plus, Sugart termina un troisième verre de soda, en chatonnant une continne, rigolant aux blagues lancés par Veniciano et grimaçant à Soka chaque fois que leurs regards se croisaient. Le Tesras avait depuis longtemps décidé de ne plus rien dire, préférant noyer son chagrin dans son deuxième verre whysky.
Le barman félin secoua Soka, qui était sur le point de s'assoupir sur le bar. Le gnoll lança un regard courroucé au barman.
"Z'êtes bien sympas les mecs, mais, j'ai mes ordres, je ne vous serre plus tant que vous n'avez pas payé ces consommations. Ça fera 5 fehus en tout."

[Messieurs, la suite de vos actions]

"Quoi ? 5 féhus ?"

Et moi qui pensait que les consommations était gratuite a bord de l'appareil...je m'était bien fait avoir....
Je payas donc ma consommation et alla près de la porte attendre Soka et Sugart.

[Au départ, je me disais qu'une nuit complète pèserait un peu lourd sur la timeline, c'est pour ça que j'avais limité le nombre d'heures]
Après quelques heures de sommeil, je fut réveillée par l'arrivée d'un important groupe d'Aldars qui avaient un peu trop lourdement fêté la fin des combats.
Ils tentèrent d'avancer dans la salle, mais leur assaut se brisa contre les obstacles qui parsemaient leur route.
Plus de la moitié fut fauchée nette par les sacs, boîtes et accessoires divers qui gisaient à terre, ainsi que par les lits et parfois leurs occupants en colère.
Le reste, titubant ou rampant, tenta néanmoins de continuer l'avancée. A chaque mètre, l'un d'eux s'effondrait, et finissait dans un ronflement sonore, à moins que son matelas providentiel ne l'invite, avec plus ou moins de ménagement, à trouver un meilleur endroit pour la débâcle.
Finalement, seule une poignée parvint jusqu'à leurs lits, où ce qu'ils considérèrent comme tel. Après quelque minutes, il ne restait plus de l'ost que des obstacles supplémentaires, ou des descentes de lit.
"Après la fête, la défaite." - Sergent Koltar

Une fois l'incident clos, je tentais de me rendormir. Je ne sais pourquoi, l'idée que je n'avais plus d'unité me vint à l'esprit. J'essayais de me la sortir de l'esprit, me disant que je verrais cela le lendemain, mais cela m'était impossible. Torturée par l'idée, je ne put retrouver le sommeil. Il fallait y remédier.
Je me levais, et allais voir mon camarade MacPleguiss.
Suivant les panneaux, je retrouvais la chambre 52. Après que j'ai frappé plusieurs fois, le camarade Smith m'ouvrit.
"Blondine? Mais... qu'est ce que tu fais là?"
"Le camarade Jeff m'a proposé de m'emmener jusqu'à la salle de recrutement. Je n'ai plus d'unité, et ça m'empêche de dormir. Je ne pourrais trouver le sommeil qu'une fois que j'aurais à nouveau une unité."
Il réveilla le camarade MacPleguiss, qui se prépara en vitesse et sortit.
"Je ne t’attendais pas si tôt, tu récupères vite, dis moi?
...Scuses..."
"Vous savez, quand j'ai quelque-chose qui me gêne, je ne peux pas m'empêcher de penser à cela. Et ça peut vraiment devenir une obsession."

[j'ai séparé en deux post, pour pas faire un pavé]
Nous parvînmes jusqu'à un bureau de recrutement.
"Merci, camarade Jeff ! Si vous désirez une quelconque faveur de ma part, n'hésitez pas ! Je vous dois bien ça !"
"Houlà! C'est la journée! Entrez, entrez, nous allons voir ce qu'on peut faire."
J'entrai. Je ne pus m'empêcher de jeter un oeil aux affiches de recrutement.
Rejoignez les Marines ! S'engager garantit la citoyenneté !
Chez nous, les Nordens, l'engagement n'est pas obligatoire pour la citoyenneté. C'est même l'inverse.
Le camarade-recruteur me fit entrer.
"Bien bien, ce n'est pas la première visite surprise de la journée mais passons, je ne veux plus repenser à l'autre...
Si j'ai bien compris, comme la moitié des gens qui viennent ici aujourd'hui, vous n'êtes pas de l'ARU mais on vous a ramassé... qu'à cela ne tienne, on a toujours besoin d'hommes! Ou de femmes...
Bien. Nom et prénom"
"Stogoïevski-Snegodar ; Natacha Arguna Ivandietr. Comme ça se prononce."
"Planète, pays, lieu de résidence, statut civile ou militaire?"
Statut civil ? ça existe ?
"Née à Fort Snegodar, continent d'Arkanplat, planète Eyleiran. Je fais mon service militaire et je n'ai pas d'unité, je n'ai donc pas de lieu de résidence fixe pour l'instant."
"Organisation militaire auquel vous apparteniez"
"La GAN. La Glorieuse Armée Nordenne. Mais mon bataillon a récemment été incorporé à l'ARU, avant d'être démantelé."
"Armée norden? Vous devez donc déjà avoir pas mal d'expérience, vu à l'âge où ils recrutent."
"J'ai n'ai fait que deux ans de service. J'ai été engagée tard. Arkanplat est un endroit assez sauvage et reculé, vous savez. On y recrute surtout des contingents limités servant dans les troupes d'assaut et les forces spéciales. La conscription ne passe pas souvent."
"Avez vous des insignes, une carte d'identité ou des papiers prouvant votre appartenance à l'armée?"
Je détachai mon insigne de bataillon de la manche de mon uniforme, et le lui montrais.
"Tenez, voici mon insigne de bataillon. 27e Francs-Tireurs d'Eyleiran, surnommé les Givrés de la Toundra."
Il avait l'air perplexe quant à l'insigne.
"Ce sont les initiales, en runes Nordennes."
"Grade, spécialité."
"Camarade-conscrite. J'ai servi comme sniper."
"Il y a une escouade en formation. L'escouade Tempest. Le chef d'escouade est un certain Kselgin, et il y a une place vacante. Il leur manque un sniper, vous feriez parfaitement l'affaire, qu'en dite vous?"
"D'accord. Vous avez des insignes ?"

Si il y avait un problème chez Soka, c'est que lorsqu'il commençait quelque chose, il n'avait plus envie d’arrêter. Son principal soucis était d'oublier au plus vite ce qui s'était passé aujourd'hui et, aux grands maux les grands remèdes: le jeune gnoll ne se priva pas, avalant verres sur verres, jusqu'à ce que sa tête lui tourne. Les breuvages alcoolisés firent merveilles sur son esprit, tels un élixir d'oubli, il se retrouva dans une nouvelle sphère de contemplation, où plus aucuns problèmes de ce monde matériel ne pouvait l'atteindre. C'est pourquoi il ne fût même pas scandaliser d'entendre le prix de la consommation. Son instinct sauvage et barbare ayant été muselé par l'alcool, son cerveau pût prendre le devant: trois soda, une bouteille de rhum, trois bières, un panaché et un skouma... Cela semblait juste. Il fût néanmoins courroucé lorsqu'il vit le manatahenne sortir la monnaie. Il repris les 5 fehus sur le comptoir et les remit dans la main de son compagnon en le regardant avec de gros yeux.
*C'est fort aimable à toi, mais il me semble que j'avais dit que je t'invitais, et lorsque je dis cela, je ne plaisante pas et je ne reviens pas sur ma parole.*
"Merci, mais non, quand j'te dis, j’invite, c'est moi qui régale!"
Le gnoll sortit de la petite monnaie d'une de ses poches de sa combinaison de travail et posa la somme convenue sur le comptoir.

Il entreprit alors, à grand peine, de descendre du tabouret. L'opération fût ardu et lui demanda une grande concentration, mais ses pattes touchèrent enfin le planché des vaches. Il se dirigea d'un pas incertain vers la sortie, tanguant de droite à gauche, tel un balancier. Sugart, sur ses talons, l'imitait en exagérant les mouvements de l'ivrogne et mimait à Veniciano, une personne en train de boire puis en train de vomir. Elle semblait bien s'amuser.

*Ce fut un fort bon divertissement. Alors, quel est la suite du programme. As tu prévu quelque chose?*
"Hep brother, top tout ça, mais qu'est c'qu't'as l'intention d'faire, 'nant?"

Le gnoll completement saoul me demandait qu'elle était la suite du programme, j'était moi même dans un piteux état, c'est donc tout naturellement que je lui dit :

"Je pense qu'il serait préférable d'aller se reposer mon ami, on ne sait pas quand nous devrons partir de nouveau en mission. Cherchons une chambre !"

Sugart vous entendit et s'agrippa à vous, toute excité, en tirant sur vos vêtements:
"Hé! Hé! Veni-Veni! Venez dormir dans mon avion! Il y a de la place dans la soute pour Yool et moi, mais aussi pour d'autres!"

"Ma foi, pourquoi pas, je ne connais absolument pas ce vaisseau, J'accepte donc de venir dans ton avion. Et toi Soka ? que fait tu ?"

Je pris Sugart sur mes épaules pour la remercier et commenca a aller vers son vaisseau selon ces indications.

"Excusez nous si on a réagit bizarrement mais, voyez vous, normalement, lorsque quelqu'un se trimballe avec ça sur lui, c'est qu'il est pas net ou alors que c'est un espion du PandoraHand. Je réfute la deuxième, car vous n'auriez pas pris le risque de montrer ça à des professionnels si vous saviez..."
"Votre histoire comme quoi vous l'avez trouvé sur un kurg montre que vous êtes seulement la victime d'un quiproquo et d'un mauvais du sort. Je ne vais plus vous le cachez, votre "butin" est constitué de trois petits fragments de Ténébrites. Ne me regardez pas avec ces yeux, je vais vous expliquer. Au PandoraHand, il n'y a pas de véritable système monétaire, hormis quand il achète à l'extérieur. La plupart du temps, ceux qui sont puissant se servent, les autres baissent la tête. Mais il y a aussi un système de troc et d'échanges de bon procédés à ce qu'il parait. Et au sommet des valeurs marchandes au sein du PandoraHand, il y a la Ténébrite. C'est un métal précieux dont les propriétés nous sont inconnus à nous, les simples armuriers, il parait que seul le Pandora, les Enfants d'Ensom et les manatahennes serraient capable de forger ce métal. Quoiqu'il en soit, tous les hauts gradés se trimbalent au moins avec moins une arme faîte en cette matière. Ce kurg a certainement dû gagner un gros pactole, car même deux fragments ont une valeur, trouver un lingo entier de cette matière permettrait de s'acheter une motojet antigrav chez eux par exemple."

Cette chose avait donc une telle valeur aux yeux des kurg ... ? Ça pourrait se révéler utile pour tromper une sentinelle de garde ou simplement faire diversion. Le mauvais côté, c'est si je dois expliquer à chaque fois que je me fait prendre pourquoi je porte cette boite sur moi ... Je regardais le Zangiadori un moment, réfléchissant à comment je pourrais dissimuler ces trois morceaux. Au pire, je pourrais toujours les revendre ou les forger le moment venu si je tombe sur les personnes compétentes ...

"Soyons franc, ici, personne ne trouverai d'utilités à ça. Si vous voulez, vous pouvez nous y confier, et s'arrangera pour faire partir ça dans les prises de guerre. Autrement, si vous essayer d'y revendre, seul des scientifiques ou des Enfants d'Ensom accepterait de vous les racheter. Mais, le garder sur vous, c'est à vos risques et périls."
" Je crois que, malgré vos mises en garde, je vais conserver ces pierres. jusque là elles ont eu l'air de me porter chance. Et puis si elles ont un telle valeur, ce serait peu être dommage de passer à côté d'une telle occasion ... Même si je suppose qu'il n'y a ni Enfants d'Ensom, ni scientifiques intéressés par l'offre à bord ... ? "

Je farfouillais dans mes poches, cherchant des doigts la photo tant redoutée. En la plaçant dans la boite, au dessus des pierres, elle en repousserais plus d'un, suffirais juste que je me souvienne que je l'ai mise là le moment venu ... J'attrapais la boite et y glissais la photo, vers le haut, tout en évitant de la croiser du regards. Je préférais largement que les gens pense que j'aie des gout plus qu'étrange qu'on me prenne pour un traître. Je rangeais mes armes, à la va vite, juste de quoi ne pas avoir besoin de les porter, et partis avec le reste de mes achats sous le bras en remerciant l'armuriers pour ses informations... Il ne me restait plus qu'à partir en quête de quelqu'un pour m'aider à améliorer ma discrétion ...

[Natacha]
Le recruteur vous fit assoir sur un tabouret afin de vous tirer le portrait, simple procédure administrative.
"Asseyez vous et pas de sourire, pas de cheveux devant les yeux, c'est une photo officielle.Attention... Voilà! Je vous remercie"
L'imprimante se mit en branle et un dossier complet fut imprimer. On vous donna un certificat de laisser passer à l'intérieur du vaisseau, papier officiel qui prouvait votre appartenance à l'ARU en attendant que l'on vous donne une plaque d'identification et que l'on complète le dossier. Le recruteur apposa un tampon sur le laissé passé et vous fît signer votre dossier.
"Excellent, tout est en ordre. Au fait, j'ai totalement oublié, si jamais vous croisez un dénommé Veniciano et un certain Soka Sotak, veuillez leur remettre ces communicateurs."
Il vous tandis trois communicateurs tactiques.
"Parmi eux, il y a le votre. Les deux autres sont pour Veniciano et Soka, ils font partis de l'escouade Tempest eux aussi et on leur a pas donné leurs communicateurs à temps. Voici une photo d'eux."
Il vous présenta deux photos: sur la première, un gnoll brun au museau long et au cheveux hirsute et l'autre un jeune homme au cheveux argenté... Le manatahenne sur Uria?!
Le recruteur vous serra fermement la main et vous salua.
"Bienvenue à vous Stogoïevski, vous faîtes officiellement partie de l'ARU. J'espère que l'on pourra être fier de vous!"

[fin de l’enrôlement, il te reste une demie action]

[Neko]
Le vaisseau s'offrait à vous, mais, autant dire que vous cherchiez une aiguille dans une botte de foin: par où commencer? En réfléchissant, le plus simple était d'écouter les conversations, les bobards, afin de découvrir si des trucs louches se produisaient ou si il se trouvait que quelqu'un soit connu dans le vaisseau pour sa discrétion...
[désolé, je ne peux pas trop te couper l'herbe sous les pieds, il va falloir me donner des pistes!]

[Veniciano et Neko]
[Fin de l'action repos, tous les PV sont recouvrés!]
Sugart vous mena tant bien que mal en direction du hangar, en effet, Soka vous ralentit à plusieurs reprises, avançant en zigzagant et tombant en admiration devant chaque panneaux d'affichages que vous croisiez et devant chaque rivets qui dépassaient un peux trop du sol, vous faisant l'éloge de l'acier non allier E500 de construction mécanique ou de l'acier pour traitement thermique C40 dans lequel étaient fabriqués les rivets...
Vous retrouvé la silhouette du "Little Tail", dont les dégâts à l'atterrissage ont été réparés rapidement.
La petite Bewulf descendit de vos épaules et ouvra le sas donnant dans la soute. Elle installa en quatrième vitesse trois sacs de couchages à même le sol graisseux et vous fournit des couvertures.
Le gnoll ne se fît pas prié, il enleva sa veste rouge et s'effondra comme une masse sur le sac de couchage, utilisant sa veste enroulé comme oreiller. Il ne lui fallut pas plus d'une minute avant qu'il ne se mette à ronfler. Sugart lui balança un chausson en forme de lapin sur la tête, les ronflements cessèrent immédiatement... La petite se mit en chemise de nuit bleu dans le cockpit, avant de refermer le sas du vaisseau: la soute fut bientôt plongé dans la pénombre, la lumière des néons du hangar ne filtrait que peux à l'intérieur du vaisseau. Seul un néon était encore allumé et, avant que Sugart ne s'installe dans sa couche, elle hésita un moment lorsqu'elle passa à côté du gnoll assoupis. Elle se dirigea alors, un sourire malicieux au lèvre, se munir d'un feutre noir, et se pencha au dessus du museau de Soka... Une fois son forfait terminé, elle éteignit le dernier néon, et la soute fut plongé dans le noir.
"Bonne nuit."
Très vite, vous tombez aussi dans les bras de Morne.

Le lendemain, vous vous réveillez tranquillement, un peux déboussolé et perdu: vous vous souvenez que vous êtes à bord du "Little Tail" mais vous avez perdu toute notion du temps. Combien de temps avez vous dormit? 5 heures, 10 heures? Néanmoins, ce n'était pas cela qui vous dérangeait le plus: vous vous rendez compte que la lumière venant du hangar inondait le fond de la soute, la porte du sas étant légèrement entrouverte. Au fond de la soute, vous eûtes la surprise de découvrir qu'il y avait quelqu'un, accroupis à même le sol, tournant sa cuillère dans un grand mug en lisant un livre: c'était un bewulf d'age mur, d'une belle constitution, un corps musclé et élancé recouvert d'un pelage blanc. Il n'était habillé que d'un pantalon noir rehaussé de fourrures brunes au niveau des jambes et coiffée de lunette d'aviateurs, rabattus sur le haut du crane, le reste de son corps était nu, exposant de nombreuses cicatrices. Son museau blanc était lui même traversé par une longue balafre et sa joue droite était marqué par une cicatrice en forme de croix. Vous vous demandez si vous rêviez ou si vous aviez trop bu lorsque vous remarquez la couleur de sa chevelure: le haut de son crane et touts son pelage au niveau des épaules et du dos étaient teint en un bleu marine profond, qui contrastait fortement avec le blanc de son pelage.
Vous vous redressez sur votre couchette le plsu lentement possible, mais le Bewulf avait l’ouïe fine: vous voyant réveillez, il posa son index devant son museau, puis montra du doigts Sugart et Soka endormis derrière vous. Le bewulf se releva et s’accroupit vers vous, vous tendant la main et chuchota.
"Calmez vous, je ne suis pas un intrus. Alderflug Yool, ravit de vous rencontrer, monsieur...?"

À tout bien réfléchir, je ne savais pas vraiment ou chercher. Je n'avais pas été affecté à ce vaisseau et je n'avais donc pas eu vent d'une réputation quelconque à propos de personnes discrètes. Il ne me restait plus qu'à chercher au seul endroit que je connaissait et où je savais qu'il y aurais du monde: le dortoir qu'on m'avais assigné.
Même si ce dernier s'était un peu vidé depuis le temps avec la déportation de quelques rescapés, il devait bien rester quelqu'un d'assez doué pour m'enseigner à être plus discret ...

L'endroit était à moitié vide, mais je m'en contenterais, je n'avais pas vraiment le choix, de toute manière, j'tais pressé par le temps. Je commençais par dévisager les personnes en présence afin de leur trouver une quelconque caractéristique qui pourrait me pousser à croire qu'il excelle dans le domaine. Mais même en éliminant les personne portant de l'équipement lourd, j'avais aucun moyen d'être sûr de moi, il ne me restais plus qu'une chose à faire, et heureusement que je ne restait plus très longtemps à bord. Je mettais le pied sur mon lit de camp avant de grimper sur celui ci, portant mes mains à ma bouche pour faire portevoix.

" Hého, vous tous !! Mes anciens coéquipiers m'ont toujours reproché de faire trop de bruit en mission quand je me déplace ! Comme j'ai pas franchement envie de me faire virer de ma nouvelle équipe, j'aurais besoin qu'on me montre deux-trois trucs ... "

C'était clairement culotté, mais j'étais sur que tous m'avaient entendus et je croyais en ma bonne étoile pour que l'un d'eux puisse m'entrainer, ou au pire, m’orienter vers une pointure du domaine qui se trouvais à bord ...

[ Jet d'éloquence ? ]